Ladylike Dragons s’est formé au printemps 2006. Après plus de 150 concerts et trois ans d’existence, le trio gagne le concours Ouï love Myspace et sort « Heart Burst » en octobre 2009. Les Inrocks : «Un album qui brille par son élégance et sa sincérité» Commence alors une tournée portée par une vague de presse élogieuse. Sur la lancée, le groupe va parcourir des milliers de kilomètres, faire sa cartographie des aires d’autoroute de France et de Navarre, et partout donner le meilleur d’eux-mêmes. Les trois Dragons croient en leur musique... et ils ne sont pas les seuls. Alors que la scène qui les a vus éclore se voit programmée aux découvertes, eux (….) se retrouvent directement dans la programmation officielle du printemps de Bourges pour une ouverture de soirée explosive. Quand ils écument la France et se retrouvent à jouer dans un petit club en face de la salle d’Aubenas où Izia joue à guichet fermé, c’est la jeune star du rock qui déboule pour assister au concert, attirée par la ferveur du trio.

Depuis cinq ans et les premiers concerts fiévreux dans leur ville natale de Meaux, la température n’a pas baissé. Cindy continue de repousser les limites de sa voix puissante et sensuelle. Elle tutoie des sommets d’élégance, d’émotion et d’urgence, on pense à Jeff Buckley pour l’intensité et PJ Harvey pour la bagarre. Yann à la batterie drive toujours le trio avec ses rythmes puissants, et Seb le guitariste continue de recycler ses influences seventies dans un jeu de guitare garage et primitif.

La rencontre avec Izia en 2010 va les faire entrer dans la cour des grands. Ils vont ouvrir pour elle, à l’occasion de 9 concerts devant des salles combles, et vont à chaque fois faire chavirer un public qui ne les connaît pas. Quand la magie se produit plusieurs fois de suite, vous commencez à croire en votre destin... et le leur c’est d’être, en France, un authentique groupe de rock qui chante en anglais, et cela sans fléchir, quoi qu’il en coûte. L’authenticité est à ce prix.

Dès l’approche de la fin de la tournée, et sans prendre le temps de souffler, le groupe se lance dans la composition d’un deuxième album durant l’été 2010. Toujours avec comme moteur la voix exceptionnelle de Cindy, leur concept se singularise de plus en plus en faisant fusionner des mélodies pop avec l’énergie et la puissance du blues-garage. Ils continuent de bâtir sur leur singularité: être des Dragons, certes, mais avec classe... En alchimistes ils marient élégance et brutalité, concilient puissance et sensualité, et durant des heures de jam ils transforment le plomb en or et accouchent de «Turn them into gold».

Septembre 2010, direction le studio du Hameau. Ils enregistrent avec Manu Bachet, fidèle parmi les fidèles, et Sébastien Hoog le guitariste d’Izia en tournée et en studio. Les deux hommes les connaissent bien, ils savent de quoi ils sont capables... Ils vont pousser le groupe et ses nouvelles chansons au delà de leurs limites. Un seul objectif : faire un grand disque. Au final 10 chansons seront retenues pour composer le track list d’un album pied au plancher.

Le groupe est toujours en indépendant avec son propre label parce que le rock ne rassure pas les maisons de disques ces temps ci. Mais peu importe, avec l’expérience ils savent comment s’y prendre. Un premier single va sortir au mois de mai accompagné de trois morceaux inédits et d’un premier clip réalisé par la même équipe que le superbe «13 minutes» filmé en 2010.

Des dragons sont toujours les gardiens d’un trésor, et pour les Ladylike c’est ce nouveau show qu’ils peaufinent en détail et qu’ils sont impatients de partager. Parée de nouveaux morceaux incandescents, la tournée Turn them into gold va continuer de faire monter la température. Avis aux amateurs. Ladylike Dragons est de retour. 

LOVE AND SO ON



Marjorie